La différence d’état d’esprit entre les autres et lui était spectaculaire. C’était un forcené du travail. Cette différence l’éloignait des autres. “Je travaillais beaucoup à cette époque, se souvient-il, alors je n’aurais surement pas eu le temps d’écouter leurs problémes s’ils avaient voulu m’en parler”. Et la valse des colocations continuait, 103e rue puis 24e, Chelsea puis retour dans l’Upper East Side; 75e rue.
Il avait lui-meme ses propres problèmes. Son apparence physique, à cette époque-là, se dégradait tragiquement: il perdait ses cheveux. Il devint presque chauve. Il s’acheta sa première perruque à vingt-ans. Les perruques qu’il portait dans les années 50 étaient cependant discrètes, en comparaison de celles de la fin des années 70 et des années 80. Elles ne juraient pas avec les costumes et noeuds papillons qu’il portait durant ces années-là. Elles étaient peignées, et non pas hirsutes comme celles de la dernière période.
Voilà. Andy avait un problème d’apparence, et il opta pour une solution pratique, une perruque, tentant ainsi de neutraliser le problème, et de ne pas trop en parler.